Semaine de travail...

Semaine du 11 janvier,

Et bien, cette semaine s'est avérée assez productive en terme de mon travail. J'ai eu un training sur deux machines, bien que ça semble assez difficile d'avoir des résultats concluant avec. Mais bon, je vais trouver comment les faire fonctionner à leur meilleur. J'ai donc aussi entrepris fermement le commencement de la rédaction de mon mémoire. Il faut dire qu'après avoir vu plusieurs personnes écrire leur mémoire, j'ai appris qu'il fallait commencer par les petits détails. C'est-à-dire, de commencer son document en réglant tout les problèmes de la présentation. Donc, j'ai donc fait toute la mise en page de mon document Word, et aussi, bien que ça m'a pris trois jours à trouver le logiciel sur Internet, j'ai classé mes références bibliographiques avec le logiciel EndNote. Je crois bien que ce temps perdu au départ en vaudra vraiment la peine étant donné que je n'aurai plus jamais à me préoccuper de ces problèmes trop frustrant et qui demandent beaucoup de temps lorsqu'on s'en occupe en dernier lieu. Il me reste plus qu'à me concentrer sur la rédaction en soi... Et donc, j'ai donc pu commencer aussi un peu a rédiger un peu de ma revue de la littérature. Il est sans dire que j'ai passé toutes mes journées à l'école, jusqu'à très tard dans le bureau, afin de mettre en branle toute cette machine. Mais si ça continue comme ça, je crois pas trop avoir de problème. C'est juste au niveau des expériences qu'il faut avancer, mais quand ça va débuter, je crois pouvoir réussir à finir cela en pas trop de temps... Bon assez parlé des mes études...

La semaine, bien qu'occupé, j'ai quand même pu arriver à la maison pour regarder un peu la télévision avec Samuel. On a vu quelques films qui passait à la télévision, et sur le satellite. Emily est aussi venue vendredi soir chez nous, et donc on a célébrer un peu aussi. Il y avait aussi un party samedi soir avec quelques gens, mais malheureusement, je n'ai pas pu y aller car j'étais au bureau... Aujourd'hui, lundi, deux amis français de Izzet (l'allemand de ma résidence) sont arrivés pour un voyage de trois semaines. Ils vont donc passer une semaine ici à Kyoto. On a donc tous souper ensemble, la nouvelle communauté française... ça fait drôle de se retrouvé entrouré de francophone... Pour un instant, on se croyait pas du tout au Japon, surout avec le champagne et le vin qu'Olivier avait rapporté de France...

Bon, je vous souhaite donc une bonne petite semaine, et à bientôt...

On se remet en marche...

Semaine du 3 janvier 2005 :

Wow déjà en 2005... ça passe vite. C'est ce sentiment qui me fait réaliser qui me reste plus beaucoup de temps au Japon. Si je compte bien, il me reste que 5 mois. Le fait de réaliser ça m'a fait beaucoup réfléchir, en effet, j'ai toujours l'espoir de terminer ma maîtrise, incluant la rédaction de mon mémoire d'ici là. Je me dit qu'il ne faut plus que je prenne les choses à la légère et que je m'active sérieusement. C'est pourquoi je me remet plus sérieusement à étudier mon japonais, à faire avance ma rédaction de mon mémoire, de produire des résultats. Mais aussi, me connaissant, je dois m'occuper à fond pour être le plus productif possible, et c'est pour cela que je pense faire d'autres expériences à côté afin de produire des articles scientifiques. C'est que durand le party de noël, mon boss à dit qu'il avait l'intention de publier environ 60 articles cette année, et donc que le monde devrait mettre la main à la pâte. De toute manière, je risque d'apprendre beaucoup plus, et aussi ça fait toujours beau sur un c.v. De plus, je ne sais pas si j'avais dit ça à tout le monde, mais je commence aussi à chercher du travail ici au Japon. En réalité, dans mon domaine, il est presque impossible de trouver quoi que ce soit au Canada. Ici, il y a plus d'opportunités, mais il y a toujours la barrière culturelle qui pourrait rendre les choses difficiles. Donc, après mûr réflexion, je me dis que si je trouve rien, je penserais sérieusement à faire le saut au doctorat... Mais bon, il faut prendre les choses une à la fois, et voir ce qu'on peut faire de notre avenir.

Pour revenir à mon quotidien au Japon, je suis désolé de vous annoncer que cette semaine n'a pas été des plus extraordinaire. En effet, grâce à mon nouvel élan de motivation, je me suis mis à faire du japonais à coup de 8 heures par jour depuis mon arrivée des vacances. Entre temps, j'ai quand même pu relaxer les soirs pour s'amuser avec les gens de ma résidence. Il faut dire que mes vacances d'hiver sont maintenant finies, même si c'était ma plus longue vacance depuis celle de noël dernier. Demain, mardi, c'est le retour au travail. Aujourd'hui, c'était congé car au Japon on fête le passage à l'âge adulte des japonaises. Le fille qui ont 20 ans cette année s'habillent en kimono pour cette occasion. J'ai pas eu la chance de les voir, mais bon...

Je suis désolé que cette semaine puisse ressemblée assez plate, mais je crois que ça peut vous donner un peu de repos après le dernier blog que je vous ai écrit la semaine dernière...

C'est le temps des fêtes et des vacances...

Semaine du 20 décembre :
Bon, voyons si ma mémoire est bonne... Le semaine avait commencée par la routine du travail, mais au moins les choses ont avancées. Le 23 au soir, il y avait un party d'étage pour les gens de mon école. C'était étrange de voir du nouveau monde qui sont pourtant si proche de mon labo, mais qu'on se croisent jamais. J'ai donc pu discuter avec quelqu'uns d'entre eux. À ma grande suprise, un prof Japonais est venu vers moi et m'a lancé une phrase en français du type : "mon nom est ...". J'ai bientôt apris que quand il était aux études, il avait passé une année en France. Le party s'est très bien déroulé, j'ai même eu droit à manger ma première tranche de pizza depuis mon arrivé au Japon. C'était de la pizza-hut, mais le goût n'était pas du tout pareil comme en Amérique, plutôt sucré, mais dans son genre bon. Le lendemain, 24 décembre, il y avait un party de noël à la résidence. J'ai pris la journée de congé pour aidé trois sri-lankais à faire de la bouffe. Donc, on a cuisiné toute l'après-midi, comme plusieurs autres personnes afin d'être prêt pour la soirée. Enfin, la soirée est arrivée, et beaucoup de monde était au rendez-vous. On a beaucoup rit et bien mangé. La soirée s'est quand même terminée assez tard et donc le lendemain, 25 décembre, je me suis ainsi réveillé tard... Quand j'étais prêt pour aller à l'école, parce que deux jours avant on m'avait dit que le samedi 25 décembre était la journée de nettoyage du labo, je me sentais donc oubligé d'y aller... Mais à la dernière minutes, Nicolas m'a accroché dans le corridore me disant qu'il revenait du super-marché et avait acheté le nécessaire pour se faire un diner de noël. Enfin de compte, je me suis raisonné à me dire que noël est une fête chrétienne importante, et donc j'allais la fêté... et non travailler. J'ai envoyé un email à mon collègue de travail Miyazaki-san lui expliquant la situation, et après j'ai donc pu apprécier un petit noël. Le père de Nicolas lui avait envoyé par la poste du paté de foie gras, fromage Thome (je suis pas sûr comment l'écrire), du très bon vin... sans dire qu'on s'est très bien régalé, et ce jusqu'à 3hrs de l'après-midi. Aussi, j'ai ouvert les cadeaux que ma famille m'avait envoyé... MERCI... Vers 7 heures du soir, il y avait le party de noël officiel de mon labo dans un restaurant très chique. En même temps, on célèbrait le départ d'un chercheur chinois de notre labos, il reste donc plus que moi, et Fu-san (un chinois) comme étranger dans le labo... Mais bon, le soupé était excellent, on a mangé du crabe, du fugu (le poison mortel s'il est mal préparé), du homard... Aussi, avec la boisson à volonté, le monde se sont amusé bien à fond. Après ce gros soupé, moi et 6 autres de mes collègues avont continués la soirée dans un petit resto-pub à côté car ils avaient encore le goût de boire... Il faut dire qu'ils sont pas faits forts... mais bon c'était drôle de les voir dans cet était... En revant chez moi, vers 11h30 du soir, j'ai finalement reçu l'appel de ma famille qui voulait me souhaiter joyeux noël et bonne année tout en me parlant chacun individuellement... Ça faisait vraiment étrange de pouvoir leur parler pour la première fois depuis des mois...

Semaine du 26 décembre :

Et oui, le lendemain de noël, on s'est lancé à l'avanture dans le sud du pays afin de faire du camping sans trop savoir ce qui nous attendais... Il faut dire que dès le départ, on se faisait regarder étrangement dans la rue avec nos gros sac-à-dos de camping. On s'est rendu à Osaka pour attraper notre bateau qui partait à 7h30 du soir. On à deviné comme s'y rendre en utilisant le métro (où on a pu rencontrer un autre personne bizarre du Japon qui est venu s'assoir à côté de moi pour simple répéter 'Nippon...' sans jamais dire rien d'autre... on dirait que ces derniers jours j'attire les gens étranges...), dont la dernière ligne de métro était entièrement automatique, et Nicolas était assis dans le siège du conducteur... Pour ce rendre à notre quai, en manque de temps, on a emprunter un taxi, dont le conducteur faisait peur et avait un oeil qui louchait... J'étais assis en avant et par habitude j'ai attaché ma ceinture. Il voulait me dire que je n'avais pas besoin de faire ça, mais bon j'ai cru bon de la faire puisque le conducteur de taxi en arrière de nous lui avait indiquer le chemin... rassurant... On s'est rendu à temps pour notre monter sur notre bateau. En attandant que Samuel et Nico fument leur cigarette, un homme est venu me porter un papier me sollicitant à faire partie de sa secte qui disait : " si vous avec un problème de santé, ou un problème mental de nous rejoindre car on peut vous aider..." hahahaha, j'étais crampé et d'un autre étrange... La bateau nous amène quelques 600km plus au sud à la ville de Miyazaki, et cela en 12 heures. Nous avons donc pu profiter du début de la soirée pour jouer à un jeu de société 'trival pursuit' mais édition française... j'ai pas gagné, mais j'ai quand même fait bonne figure, même si la moitié des questions étaient axées sur la culture de la France. Et oui, aussi, nous avons aussi bu une petite bouteille de sake (shyo-chu) pour célébrer le début des vacances. Le reste du trajet, on a dormis dans notre cabine, mais il faisait extrêment chaud que je n'ai pas dormi du tout. Le matin, Nicolas a été pris d'un saignement de nez avant le débarquement. On a arrêté son hémorragie (je n'éxagère pas ici, car il perdait 1 goûte à la seconde). Finalement, en sortant du bateau, on avait raté le seul autobus qui nous amènait à la gare. Puisqu'il était relativement de bonne heure, on a marché la distance et ainsi on a pu en profiter pour voir la ville. On était déjà rendu assez au sud qu'il y avait déjà des palmiers et il y avait des arbustres encore avec des fleurs. Rendu à la gare on a pu courrir d'un bord puis de l'autre pour acheter nos billets et manger un brin avant de partir de Kagoshima. Le trajet de 2h30 s'est fait sans trop de problème, à part d'un maudit caméraman qui s'est mis à nous filmer de tous près, manque de savoir vivre... mais on a rit de lui quand même en le prenant en photos... douce revanche...

La ville de Kagoshima est la ville portuaire la plus importante du sud du Japon. Juste devant le port, il y a un immense volcan au milieu de la baie qui est atteigne par un ferry. C'est donc la première chose que nous avons fait. Nous sommes allés sur l'île de Sakurajima pour le voir de plus près et aussi se rendre à au magnifique sento (bain thermal). Celui-ci n'avait rien à voir avec celui de Kyoto. On a eu droit à un magnifique petit bain qui avait pour vue l'océan et un magnifique couché de soleil... Le bain était mixte, mais on portait des robes. C'était vraiment amusant de voir la petite famille japonaise se baingner... Le lieu était splendide et il y avait très peu de monde, ce qui rendait l'expérience beaucoup plus seraine... Le soir même, nous sommes retourné vers Kagoshima pour dormir dans le hangar du port afin d'économiser sur le logement... Ça nous dérangait pas car on avait tout notre équipement pour dormir. C'est que les coûts de déplacement prennaient une grosse part de notre buget. Le lendemain matin, à 6hrs on était debout, malgrés avoir très peu dormis, on est monté sur notre bateau pour se rendre vers l'île de Yakushima, qui se situe à 100km au sud de Kagoshima. Ce voyage de 4hrs nous a permis de relaxer et de profiter malheuresement de nos derniers moment de soleil... Rendu sur notre île, on s'est mis en T-Shirt car il faisait assez chaud pour ça avec le soleil. Puisqu'il était trop tard pour commencer l'ascention de la montagne de l'île, on a campé au bas de la montagne. Le soir, la pluie nous a pris dans notre tente que nous avions louée laissait passer l'eau et donc le matin on s'est levé déjà tout trempe... Et de trois nuits sans sommeil... On est alors aller porter notre tente au gars en lui demandant de se faire rembourser pour les autres jours où nous pensions l'utiliser. On a choisi de dormir dans les cabanes sur le mont. Finalement, vers 1hrs de l'après-midi, on a pu commencer à monter le sommet. Mais déjà au départ, Nico a recommencé à saginer du nez, mais ça arrêté assez vite cette fois-là. On a donc pu continuer. Rendu à la moitié de l'ascension prévue de la journée, il a commencé à pleuvoir, mais vraiment fort. Malgré le fait que nous avons tous des imperméables de bonnes qualités, on était tous trempé à l'os. Au moins, on avait pris comme précaution de mettre dans des sacs poubels nos derniers vêtements secs. Une demi-heure avant d'atteindre notre refuge de la soirée, la pluie s'est changée en grêle accompagné de vents froids, puisque nous avions pris beaucoup d'altitude, environ 1km... Durant ce parcous, je me suis étiré un muscle dans le genou à cause de la combinaison du froid et de poids d'environ 35 à 40 lb du sac-à-dos. Notre refuge fut finalement atteint un peu avant le couché de soleil, et ce à 1,5km. On s'est tout de suite changé dans nos derniers vêtements secs et avons mangé, et somme tout de suite couché à 6hrs du soir, car dans cette forêt les feux sont interdits étant donné que c'est un parc de l'UNESCO. Après une autre piètre nuit de sommeil, à avoir un peu froid au pied, une chance qu'on avait tous des bons sacs de couchage et sec. Le lendemain matin, le pluie n'était plus au rendez-vous, mais notre linge n'avait pas pu sécher dans ces conditions humides et froides. On s'est quand même résigner à ne pas gravir le sommeil à 2km d'altitude, on a donc atteind un pic beaucoup moins loin et nous sommes redescendu par la forêt vierge réputé de ce parc. C'était vraiment superbe, les arbes étaient géants (des sapins de 40 mètres de haute et de 2 mètre de diamètre), et le tout était couvert d'une couche de mousse verte. Si vous avez pu voir le film d'animation 'Princess Mononoke' de Hayao Miyazaki, et bien la forêt était pareil... puisque c'était la même forêt qui l'a inspirée à faire le film. Avec ce nouveau parcours, il nous a fallu emprunter un parcours de 16km sur de l'asphalte. C'est donc là que Samuel et Nicolas on commencé à avoir mal aux pieds... moi j'ai réussi à bien m'en sortir... En se promenant le soir pour réatteindre à nouveau le camping du premier soir, je m'amusait à lire les affiches des magasins pour pratiquer mon japonais. Un moment donné j'ai vu qu'il y avait une salle pour laver le linge... Ça aurait pas pu tomber mieux étant donné l'état de notre linge. On a même lavé nos souliers dans une machine spéciale. Les gens qui venaient faire leur lavage nous regardaient assez étrangement avec tout nos choses de camping étalé par terre en attendant notre linge propre. Enfin, vers 8h30 du soir, on a atteint nos camping pour louer un très petit chalet, pas plus gros qu'une petite salle de bain. On s'en faisait pas, car on voulait un toit et être au chaud, et ça coûtait relativement rien. Le soir, puisque nous étions dans on village de pêcheur, on est allé à la recherche d'une restaurant de sashimi (poisson cru). Au départ, on a demandé à un gars proche d'un supermarché pour qu''il nous en indique un. Il a donc décidé de nous prendre dans sa voiture, (il faut dire que nous avions pris un douche avant, donc nous avions de nouveau l'air à des gens normaux...) pour nous amené à un resto. Après quelques détours, il en a trouvé un et nous a déposé là. Quand nous sommes entrée, la dame propriétaire du restaurant nous a fait savoir qu'on ne pouvait pas manger là car le soupé était pour les gens qui dormais là. On a aussi pensé qu'on était en train d'être discriminer... Mais à tord, la femme nous a fait monter dans sa voiture pour nous conduire à un autre restaurant. Finalement, on a pu se régaler à un somptueux repas de sashimis. Tout était extrêmement frais et succulent. L'endroit était très petit, il y avait seulement une famille de l'île qui y mangait. À un point durant notre soupé, une dame est venue nous parlé un peu. Nous avions commandé sans regarder le menu car nous avions demandé de nous faire servir du sashimis. C'était donné, on a mangé super bien pour seulement 50$ les trois... boisson incluse...

Le lendemain matin, bien qu'il y ait eu encore un quasi-typhon, qui a passé sur l'île, je me suis réveillé d'une très bonne nuit de sommeil... efin... Quand la pluie était moins forte, on s'est dirigé vers le port pour prendre le bateau vers la ville de Kagoshima. Le tajet s'est fait sur des vagues de 4 mètres, et Samuel à eu du mal à garder se sashimis en place. Rendu à Kagoshima, la nuit, nous l'avons passé dans une auberge de jeunesse au pied du volcan. Dans le bâtiement il y avait un bain avec l'eau très sulphulrée... Ça puait, mais c'était relaxant, surtout après nos dernières mésaventures. On a pu aussi fêté le jour de l'an à nous trois devant un spéciale de lutte K1... avec bien sûr notre bouteille de sake... Une jour de l'an plutôt masculin, mais amusant. Rendu là, on avait que quelques pièces dans les poches et aussi un peu de bouffe encore dans nos sac-à-dos, et aussi nos billets d'autobus de la ville de Kagoshima vers Osaka pour le 2 janvier. Donc le premier janvier, dans la journée, nous avons eu assez d'argent pour prendre le bateau pour sortir de l'île et aussi s'acheter deux pains. En tout, il nous restait 3 yens (environ 3 cents) dans les poches. Étant donné que le Japon foncitonne qu'à l'argent, les cartes servent à rien, et étant donné aussi le fait que c'était le jour l'an ils ont la bonne idée de fermer aussi tout les maudits guichets automatiques jusqu'au 3 janvier... oups... On a donc passé la journée sur nos dernières rations de bouffe, et on est allé voir à l'autre bout de la ville, à pied, pour faire changer la date de nos billets pour le 1 janvier et non le 2. Rendu sur place, la dame, nous dit que c'était pas là qu'on pouvait faire ça, mais bien entendu c'était là où on était au départ... Une autre belle marche. Enfin, au bon endroit, on demande à la fille de faire change la date du 2 pour le 1. La fille nous regarde étrangement en nous disant que nos billets étaient pour le 1 janvier déjà... Ouf... dans notre malchance on a eu de la chance car la dame qui nous avait vendu les billets en avance avait fait l'erreur. Et si on avait pas fait ça, on aurait passé une journée à attendre dans cette ville sans argent, pour ensuite se faire dire qu'on avait manqué notre autobus. Donc, on a attendu 5 hrs dans la station, et ensuite on est parti pour Osaka, en espérant là-bas trouver un guichet qui nous permettrait finalement de prendre le petit train pour revenir à Kyoto (Le trajet coûte seulement 4$ chaque, mais sans argent c'est difficile). Vers 6h30 du matin, après presque 11h de voyagement dans un autobus, tout de même luxueux, on est débarqué à Osaka. Il nous a fallu poiroté jusqu'à 8h30 pour qu'un guichet automatique nous permettre de retirer dans l'argent, durant 'ses' heures d'ouverture... Il semble qu'une manchine à besoin d'une nuit de sommeil au Japon... Bon, avec argent en main, on s'est payé un déjeuné (le terme dé jeunnée était bien approprié ici) on est retourné à Kyoto sain et sauf... Et maintenant je vous écris ces belles aventures devant mon ordi au chaud et avec le ventre plein, mais petit... Aujourd'hui, en surfant sur le Net, on a appris l'horreur qui s'est passé dans le sud-est de l'Asie. Plus de 140 000 morts. Heuresement que tout ça nous a pas affecté, mais bon, maintenant on ne peut pas trop de pleindre de nos aventures... C'est réellement horrible, avant de partir j'avais vu qu'un tsunami avait frappé, mais les bilans alors était de 80 morts...

Bon à la prochaine, encore une fois, bonne année à tous...